mardi 31 janvier 2017

le peuple de papier de jf glabik



ines Lopez-Sanchez Mathély













Ces sculptures représentent les manques et les blessures de la vie. Fabriquées en métaux soudés, auxquels ont été ajoutées des techniques qui donnent aux sculptures un aspect de métal rouillé et rongé. Une façon d’exprimer l’usure du temps et les souffrances des êtres humains. Inès Lopez Sanchez Mathély associe à son travail l’utilisation de pigments liés à la terre afin d’apporter un aspect poussière, susceptible de renvoyer aux restes humains et, ainsi, de créer une dramatisation dans l’interprétation de ses œuvres.

dimanche 29 janvier 2017

le peuple de papier de jf glabik



Bérénice Fourmy














une présence forte, tout un univers de beauté, de poésie, de calme, de douceur.
La chaleur, la familiarité du bois flotté de l'Atlantique ou de la Méditerranée, l'évocation du passé, du lointain et c'est une invitation à l'introspection, la méditation, la contemplation.
Une expression pleine d' élégance, de subtilité des sentiments...la solitude d'un petit personnage pensif, résigné assis sur un immense tronc d'arbre ,la fraternité de personnages regroupés dans un mouvement  enveloppant, protecteur, la sérénité des stèles élancées, contemplatives mais fortes, puissantes : tout un monde de poésie, de sérénité

samedi 28 janvier 2017

le peuple de papier de jf glabik


jean-yves gosti













En consultant le CV de Jean-yves Gosti, on entrevoit le personnage, car c'est bien d'un personnage dont il s'agit.
Un parcours assez chaotique entre "études techniques" et "tentations artistiques" encouragées par son professeur principal qui ne le reconnait pas dans l'electro-mécanique et favorise son entrée à l'école Olivier de Serre ou il reste 5 années.
Ses goûts vont à la sculpture. A 26 ans il achète ses premiers blocs de marbre et confirme une vocation depuis longtemps pressentie, enrichie par son père ( ouvrier chaudronnier) qui lui apprend le travail du métal qu'il intègre dans ses créations. 
Ses débuts professionnels sont une alternance entre succès et calmes, entre euphories et doutes, entre opulences et vaches maigres, mais aussi entre amour et désamour. L'apparente force du corps laisse paraître un farouche besoin d'être à deux qui le détruit chaque fois que l'équation n'est pas satisfaite. 
Pendant une longue période la vie de Gosti s'est apparenté à un chantier de reconstruction, à l'image de ses sculpture du début: assemblages d'éclats de pierre auquel il tente de donner vie, homogénéité, cohérence et surtout sentiments. 
Son domaine de prédilection se sont les visages. Ce qui l'inspire c'est l'émotion d'une expression, la tendresse d'un regard, les corps sont certes présents mais comme support. Ils restent bruts, rustiques, sans réelle légèreté, ne gardant avec le visage que la cohérence de la pierre, ou parfois même se transforment en métal ou en bronze comme pour mieux mettre le visage en exergue.

Le génie "paradoxal" de Gosti est de faire cohabiter des éléments aussi opposés que le granit et le métal avec la délicatesse et la fragilité des expressions.

                                 Gosti c'est " l'homme qui parle au coeur des pierres " 
Il faut l'observer "lire" un bloc de granit sur son plateau tournant, y reconnaitre la potentialité d'une forme, l'esquisse d'un profil, la douceur d'une courbe, la brutalité d'un éclat. Sous son regard le bloc se transforme, semble perdre de sa dureté et se prépare à s'adonner au burin.

Mais ne nous y trompons pas, même si l'homme se sent souvent seul au milieu de ses "compagnons du silence" comme il se plaît à les nommer, c'est la panoplie complète des sentiments humains que cet artiste nous donne à voir.